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La mer à deux pas

Le 7 novembre 2013, Albert Camus aurait eu cent ans, si les freins défaillants de sa voiture « Facel Vega » n'avaient pas eu un accident le 4 janvier 1960, tuant à la fois le deuxième plus jeune prix Nobel et son cher ami Michel Gallimard.

Albert est né en 1913 dans une petite ville de Mondovi, aujourd'hui Dréan, sur la côte méditerranéenne de l'est de l'Algérie. De la pauvreté et de l'obscurité, il a réussi à devenir célèbre, à prendre position politiquement pour nous faire oublier la peur. C'était un pied-noir : il était originaire d'un État révolu, d'un monde depuis longtemps révolu, l'empire colonial français qui s'étendait sur les côtes africaines de la Méditerranée. Et alors que l'empire s'effondrait et exigeait les plus grands sacrifices (le père de Camus est mort dans les tranchées de la Première Guerre mondiale), Albert a compris que c'était la mer, la mer qui pour lui était toujours « proche », qui était sa véritable patrie. Dans ce monde choisi, Camus est devenu le génie littéraire de son époque.

Portrait d'Albert Camus

La mer était omniprésente dans ses œuvres, mais pour lui, « la Méditerranée était une certaine odeur, un parfum que nous n’avons pas besoin d’exprimer : nous le ressentons tous à travers notre peau ». Il rejetait les racines bellicistes de la culture méridionale et la voyait dans un tout autre lieu. Lui, que nous associons tant au pessimisme et à la philosophie existentielle, avait une compréhension vivante et terre-à-terre de sa culture natale : « Ce que nous qualifions de méditerranéen n’est pas un goût pour la raison et les abstractions, mais sa vie physique – les cours, les cyprès, les rangées de piments. Nous revendiquons Eschyle et non Euripide, l’Apollon dorique et non les copies du Vatican. »


Pour Camus, le soleil brûlant de la Méditerranée était le lieu et l’environnement où il pouvait pratiquer son rituel syphique d’écriture, un rituel dans lequel il ne laissait rien « le dissuader de réviser encore et encore, ce qui peut vraiment améliorer un texte ». Dans les mots soigneusement révisés, on sent la véritable liberté d’un écrivain amoureux de sa culture, dont la patrie s’étend de Barcelone à Athènes en passant par Alger, qui, même lorsqu’il marche sous le soleil extrêmement chaud de la campagne algérienne, sait que la mer est proche. Et il peut dire

« …Je me réveille la nuit et, encore à moitié endormi, je crois entendre le bruit des vagues et le souffle des eaux. Complètement éveillé, je reconnais le vent dans les arbres et le murmure triste de la ville vide. »

Albert Camus

Et chaque fois que nous lisons les pages de ses romans, nous nous immergeons dans cette mer qui murmure doucement et nous apaise et nous réconforte.

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